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LES EPF SONT LES ÉCOLES LES PLUS INTERNATIONALES DU MONDE

Un nouveau classement de «Times Higher Education» place les EPF de Zurich et de Lausanne sur les deux premières marches du podium jugées des hautes écoles les plus internationales au monde. Les universités américaines, d'ordinaire bien placées, n'apparaissent pas parmi les vingt premiers. Alors que, l'an dernier, l'Université du Qatar était en tête, une nouvelle analyse prenant également en compte la réputation internationale a propulsé l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) de la 7e à la première place et celle de Lausanne de la 4e à la 2e. Fait marquant : les universités américaines qui, d'ordinaire, trustent les premières places des classements comme ceux de CalTech, MIT, Harvard, Yale ou Stanford, n'apparaissent ici pas parmi les vingt meilleures écoles. Dans un communiqué, le magazine relève que l'Association des universités américaines avait mis en garde contre le fait que d'autres nations pourraient détrôner les Etats-Unis de sa place de destination privilégiée des étudiants et chercheurs les plus talentueux. Si la situation des scientifiques devait se détériorer sous l'administration Trump, les chercheurs de pointe pourraient aller exprimer leur créativité ailleurs et les Etats-Unis pourraient perdre de leur force d'innovation.

Président des Académies suisses des sciences, Marcel Tanner juge tout à fait possible que des hautes écoles en Suisse bénéficient de cette situation. Faire une offre attractive à des chercheurs mécontents de Princeton, Harvard ou Yale pourrait être un moyen habile de se profiler, note-t-il. Des plans concrets pour exploiter cette situation ne semblent toutefois pas à l'ordre du jour. Interrogé par l'ats, le président de l'EPFZ, Lino Guzzella, observe simplement que «la situation aux Etats-Unis n'est en effet pas simple actuellement pour les chercheurs». «S'ils se voient imposer encore davantage de limitations, c'est toute la science qui y perdra. Il ne serait toutefois pas honnête de spéculer aujourd'hui sur les bénéfices que nous pourrions tirer de cette situation», estime Lino Guzzella. Son homologue de l'EPFL Martin Vetterli est du même avis: «Il est possible, et même probable, que l'attractivité des EPF et des universités suisses soit actuellement supérieure à celle des établissements des Etats-Unis en raison du contexte politique.»

Sources : EPF/20 Minutes